Depuis de nombreuses décennies, en effet, le réchauffement climatique et l’urbanisation réduisent en principe les ressources en eau douce partout dans le monde. Les fortes disparités dépendent des régions, par exemple, pour leurs cultures, les pays d’Asie du Sud prélèvent 91 % d’eau et plus. Dans l’union européenne, l’usage domestique consomme 18 % de l’eau douce, l’agriculture 30 % et l’industrie, plus de la moitié, atteignant 51 %. A proximité de l’Amérique du Nord, voici ce qui en ressort : 13 % pour l’usage domestique, 34 % pour l’agriculture et 53 % pour l’industrie.
Les causes qui constituent l’augmentation des prélèvements en eau
Si l’on parle de la distribution mondiale eau, tous les jours, des milliards de litres d’eau s’éparpillent dans la nature due à l’insuffisance d’étanchéité des réseaux. Les fuites d’eau constituent 30 % des pertes d’eau dans le monde. Selon l’OMS, le gaspillage fait partie des facteurs causant la pénurie d’eau actuelle à la moitié de l’humanité étant donné que par personne et par jour, le minimum vital constitue 20 litres d’eau (boisson et hygiène). Alors qu’en moyenne, un Saoudien consomme 500 litres d’eau par jour, un Américain 300 litres, un Français 143 litres et un Indien 25 litres. Les violentes précipitations et le réchauffement climatique entraînent l’évacuation ou l’évaporation de l’eau avant qu’elle n’ait le temps d’approvisionner les nappes phréatiques. Si cette tendance en augmentation des prélèvements en eau actuelle continue, entre les deux tiers et la moitié de l’humanité, en 2025, seront en phase de stress hydrique. Le manque d’eau risque de toucher de plus en plus de personnes. Si aujourd’hui, cela constitue approximativement 50 % de la population, cela augmentera certainement à 66 % en 2050.
Les pays les plus touchés
Des sécheresses plus fréquentes et plus importantes sont prévues par le Giec dans les zones arides qui réduisent les ressources en eau. Ces quarante dernières années, il y a eu une baisse de 2/3 sur les ressources en eau douce au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Selon les données de la FAO en 2014, quelques pays tels que le Maroc, Chypre, l’Afrique du Sud sont en phase de pénurie, car un habitant ne bénéficie que de moins de 1000 mètres cubes d’eau par an. Ceux touchés par une pénurie extrême sont : le Qatar, Israël et l’Algérie, avec seulement moins de 500 mètres cubes.
Le stress hydrique extrême : les pays touchés en 2040
Les réserves souterraines menacent de s’épuiser compte tenu de leurs surexploitations actuelles. Ces dernières constituent 20 %. Certaines pourraient même disparaitre dans quelques dizaines d’années : une partie de la vallée centrale de la Californie, dans le sud de l’Italie et de l’Espagne, du bassin du Gange. D’ici 2050, 1 personne sur 4 au minimum vivront dans un pays touché par des pénuries d’eau fréquentes ou chroniques.