Pour une raison ou une autre, nombreux sont les personnes qui pratiquent les migrations. Parmi eux, les étudiants et les politiciens sont les plus reconnus dans le monde. Mais il existe aussi ceux qui cherchent à fuir ou à commencer une nouvelle vie dans une autre contrée.
Quelques définitions pour assouvir la curiosité de certains.
Un migrant est un terme générique élaborée par « International Organization for Migration » mais qui n’est pas régit par les règlementations internationales. Ce nom symbolise une personne qui s’écarte de son lieu de résidence habituelle, de façon temporaire ou définitive. Ceci inclue un déménagement en dehors des frontières. Cet individu peut avoir plusieurs raisons de changer de domicile. On peut rencontrer les travailleurs migrants, les clandestins ou les étudiants internationaux. Par contre, un émigré ou un exilé signifie une personne qui doit quitter son pays. Il s’agit d’un individu qui est obligé de vivre loin de son pays d’origine. Il doit s’absenter de son domicile. Mais l’exilé doit l’effectuer en guise de punition. En d’autres termes, il est banni et expulsé de sa terre natale par un décret officiel.
Alors, dans quelle occasion utiliser ces termes ?
Les différences entre ces termes résident dans le motif de migration. Un migrant peut émigrer de son pays d’origine et immigrer dans un pays étranger. C’est le cas de toute personne qui n’est pas forcée de quitter son domicile mais qui souhaite le faire pour ses propres comptes. Souvent, ses motivations sont d’origine économique. Mais il peut y avoir également un caractère familial ou religieux. Il n’y a ni loi ni obligation qui régit ses migrations. L’exilé, lui, vit dans une terre lointaine, contre son gré et aspire à retrouver son pays. Il ne peut y retourner sans encourir de grands risques. Le but étant de se réfugier à l’étranger. Les migrations lui permettent de s’échapper d’une persécution en raison de son opinion politique ou son appartenance à une minorité menacée. Il est souvent accusé d’autodestruction de la politique nationale. De ce fait, son pays natal ne le protège pas. Il est désigné comme un « émigré politique ». L’émigré pense à retourner dans sa terre native dès qu’il aura épargné un capital qui lui permettra de construire une vie meilleure dans son domicile d’origine.
Que devient l’exilé et l’émigré ?
Leur situation ne demeure pas stable. Après tout, vivre c'est évoluer. L’exilé peut s’éloigner petit à petit de son engagement politique qui a motivé son exil et peut désormais s’intégrer au pays d’accueil. Il devient alors un immigré ordinaire. L’émigré peut se politiser dans le nouveau pays. Il peut devenir un exilé si ses activités militantes sont contradictoires à celle de sa patrie. En effet, il lui est impossible retourné vers sa terre racine.